"16 000 postes vont être supprimés en 2011 dans l’Education nationale… c’est un signe du désinvestissement de l’Etat dans l’Education des Français ?"
Ne nous laissons pas intoxiquer par la propagande habituelle du PS ! La majorité
investit massivement dans l’éducation, qui est l’une de ses premières priorités :
En 2011, le budget de l'Éducation nationale s’élève à plus de 60 milliards€, ce
qui en fait le premier budget de l’État !Les dépenses d’éducation représentent 6%
du PIB contre 5,7% pour l’ensemble de l’OCDE et 4,7% en Allemagne… La France consacre 8000 euros par an à chacun de ses élèves !
Dans un contexte de rigueur, imposé par la crise économique, l’Education est l’un des rares budgets de l’Etat en augmentation (+1,6%) en 2011! L’Education nationale, avec plus d’1,1 millions de postes, c’est aussi le 1 employeur de France !
Et rappelons aux socialistes qu’en 1999, sous Lionel Jospin, le budget de l’Education
nationale représentait 56,8 milliards €…
Mais qu’est-ce qui justifie ces suppressions de postes ? la dette dépasse les 25 000 € par Français. Cette situation n’est pas soutenable et le Président de la République s’est engagé à réduire la dette de la France, notamment en ne remplaçant pas un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite. Le premier budget de l’État ne peut s’exonérer de cet effort national de réduction des dépenses
Par ailleurs, en 2010, le Ministère de l’Éducation Nationale a commandé 725 200 élèves de moins dans le premier degré 338 816 élèves de moins dans le second degré
Il faut à cet égard relativiser l’impact de l’augmentation exceptionnelle d’élèves (39 155 élèves de plus ) dans le second degré à la dernière rentrée,(entrainant a l’avenir une variation de + 0,17 élèves par classe en moyenne)invoquée par le PS pour critiquer les suppressions de postes !
La France n’est en outre pas la seule à supprimer des postes au niveau européen, tout en restant très mesurée par rapport à l’Italie qui veut supprimer 87 500 postesd’enseignants, ou au Portugal qui va fermer 30% de ses établissements du 1er cycle…
Nécessité de réduire nos dépenses et existence de milliers de professeurs sans
classe plaident donc clairement pour un réajustement du nombre de professeurs.
Réduire le nombre d’enseignants, c’est mener vers un enseignement de moins bonne qualité…
Plus d’argent pour l’éducation pour la France que l’Allemagne et pourtant leurs élèves réussissent mieux .Par exemple : score de 497 en mathématique pour la France contre 513 pour l’Allemagne
Ce qui compte ce ne sont pas tant les moyens que l’usage qu’on en fait !En outre, la suppression de ces postes tient évidement compte des spécificités et besoins
Ce chiffre de 16 000 postes en moins résulte de la suppression de 18 202 postes de stagiaires en IUFM et de 600 postes administratifs, et de la création de 2 658 postes dans les écoles primaires et du second degré en zones défavorisées,144 postes dans les établissements spécialisés.
Il faut dédramatiser l’ampleur ces suppressions de postes : 16 000 postes, c’est à
peine 1,4% des 1,1 millions d’emplois de l’Education nationale
L’impact de ce phénomène sera donc invisible dans les classes pour les professeurs et les élèves !
Au total, le nombre d’enseignants affectés dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire va donc augmenter !
Les conditions de travail des enseignants vont évidement se dégrader… les enseignants seront les premiers bénéficiaires de la politique menée, puisque 50% des économies réalisées par le non remplacement d’un professeur sur deux soit 198 millions € en 2011, sont reversées aux enseignants.